Dates | 16 novembre 1956 | ||||
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Cotes | Cote : AMM 5/2/84 | ||||
Importance matérielle | 1 Pièce | ||||
Citation de la source | Fonds Jean Monnet : Notes de Jean Monnet, Cote : AMM 5/2/84. Lausanne : Fondation Jean Monnet | ||||
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« Les 12, 13 et 14 novembre j’avais un certain nombre de conversations ». Dactylogramme
Contenu
Compte-rendu d’un voyage en Allemagne. W. Ernst : opposition de Müller-Armack aux traités ; ne pas négocier toutes les questions en détail. Otto Brenner : mécontentement allemand suite aux affaires hongroise et égyptienne. D’accord de conclure rapidement les négociations sur les traités d’Euratom et du Marché commun en laissant beaucoup de questions sans solution définitive, et de donner des pouvoirs forts aux institutions des communautés européennes. Pas de nouvelle initiative politique. Adhésion éventuelle de syndicats autrichiens au Comité d’action. Arnold : affaires hongroise et égyptienne. Ludwig Rosenberg : d’accord avec Brenner ; craint que la fin du moratoire français sur les explosions atomiques mette fin à Euratom ; d’accord pour que Henle soit président du centre d’études du Comité d’action. Zehrer (Die Welt) : croit à un dialogue entre l’Union soviétique et les Etats-Unis garantissant une Europe unie ; critique la pensée libérale de Erhard ; affaire hongroise ; échange d’articles entre Die Welt et Le Monde. Herbert Wehner : d’accord avec Brenner ; voir Richter, nouveau président du DGB. Poursuite de la déstalinisation malgré l’affaire hongroise ; souci d’aider l’Europe de l’Est grâce au Marché commun. Hans Furler : président de l’Assemblée commune qui doit selon lui être aussi celle d’Euratom (Parlement français opposé à cette idée) ; satisfait de la rencontre Mollet – Adenauer. Schwarz-Liebermann : contribution de la CDU au Comité d’action ; satisfait de la rencontre Mollet – Adenauer. Karl Carstens : élections allemandes et vote des traités ; déçu que la question de la propriété des matières fissiles ne soit pas réglée. Robert Schaetzel : agir vite ; question de la propriété impossible à résoudre si le moratoire français était aboli.
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