Dates | 1934 - 1979 |
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Cotes | principale : AAV |
Localisation | CD.08.2 |
Importance matérielle | 30 boîtes d'archives 58 enveloppes 84 chemises 4.2 mètres linéaires |
Copyright | Les droits relatifs à la propriété intellectuelle et au droit d'auteur restent appliqués aux documents décrits dans le présent inventaire. La diffusion des documents décrits dans cet inventaire doit faire l'objet d'une autorisation des ayants droits, ou, le cas échéant, de la Fondation. Les descriptions des documents de cet inventaire sont l'oeuvre de la Fondation Jean Monnet pour l'Europe et sont diffusées sous licence Creative Commons CC BY-SA 4.0. |
Citation de la source | Fonds André Visson, principale : AAV. Lausanne : Fondation Jean Monnet |
Restriction d'accès | Libre |
Inventaires |
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Fonds André Visson
Notice historique
André Visson naît le 29 septembre 1899 à Kiev en Russie sous le nom d'Isidore Akivisson. Il fait ses études primaires et secondaires à Kiev. Durant son enfance, André Visson voyage beaucoup avec ses parents. Il se trouve notamment à Lausanne lorsque la Première Guerre mondiale éclate en 1914. La famille Akivisson fuit la Russie après la prise du pouvoir par les bolcheviks lors de la révolution russe. Ils s'installent d'abord à Copenhague, puis à Bâle et à Berlin.
Ils s'établissent à Paris pendant les années 1920 et le père d'André Visson devient banquier. A la fin des années 1920, la banque Akivisson fait faillite et la famille fuit en Egypte, puis en Iran. Ils s'établissent finalement à Ljubljana pendant 5 ans. Isidore Akivisson devient romancier et reporter sous le nom de plume "Baruch". Isidore et sa famille s'installent à Bruxelles dans les années 1930.
Anticipant le début de la guerre, Isidore Akivisson va s'établir à Washington (2715 Washington, 36th Place N.W.), où il poursuit ses activités de journaliste. Il fait venir ses parents et ses deux frères aux Etats-Unis. Isidore Akivisson change de nom et s'appelle désormais André Visson. En 1941, il se marie avec Assia Rubinstein. Ils auront un fils, Philippe, en 1942.
André Visson travaille pour l'Office of War Information (OWI) en tant que spécialiste des Balkans durant l'année 1942. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il collabore avec plusieurs journaux américains (Time, Washington Post...). Après son entrée au Reader's Digest en tant qu'éditeur indépendant, ses collaborations avec d'autres journaux se font moins fréquentes.
Entre 1945 et 1950, il publie deux livres d'analyse politique, The Coming Struggle for Peace et As Other See Us.
André Visson contribue à l'établissement du Reader's Digest en France et en Espagne.
A la fin des années 1950, son fils tombe malade, ce qui conduit André Visson à réduire son activité de journaliste. La famille Visson vit dans ces années presque six mois par ans à l'Hôtel Beau-Rivage à Lausanne. Il est mis à la retraite en 1966. Avec sa femme et son fils, il s'établit à Epalinges (au Chemin de Florimont), où il meurt le 10 juin 1973. Au sujet du décès d'André Visson, se référer au dossier AAV 1/2/5/1/7 du présent inventaire.
Contenu
Ce fonds retrace principalement la carrière de journaliste d'André Visson, entre le début des années 1930 et la fin des années 1970.
La présence de nombreux articles écrits par André Visson offre un apperçu de l'actualité politique durant la Seconde Guerre mondiale et les répercussions de celle-ci, tant en Europe qu'aux Etats-Unis. De plus, la correspondance abondante entre André Visson et les différents journaux qui l'ont employé (spécialement le Reader's Digest) permet de se faire une idée du quotidien d'un journaliste indépendant dans le second tiers du XXe siècle.
Sources complémentaires
Autres instruments de recherche
Inventaire sommaire format PDF
Historique de la conservation
Les archives du fonds Vissons ont été constituées par André Visson tout au long de sa vie puis conservées à son domicile, aux Etats-Unis d'Amérique. Elles sont stockées par la suite dans un garde-meuble américain (Fidelity's storage facility). En 1986 elles ont été déplacées auprès d'une entreprise de déménagement (Victory Van International) pour être envoyée en Suisse par mer avec des effets personnels de la famille. Le dédouanage et le transport en Suisse a été assuré par la société Lavanchy SA.
Le 6 novembre, est procédé, à Chavornay, à la séparation des effets personnels de la famille Visson des archives destinées à la Fondation et à la BCU (voir Historique d'acquisition). Cela constitue deux palettes de transports d'environ 200 kg chacunes.
Acquisition
Le 6 octobre 1986, une convention de don a été signée entre Philippe Visson, la Bibliothèque cantonale et universitaire (BCU) et la Fondation Jean Monnet. Cette convention établit un partage du fonds déposé par Philippe Visson entre les deux institutions : la Fondation Jean Monnet conserve les documents originaux concernant l'activité journalistique et politique d'André Visson, le département des manuscrits de la Bibliothèque cantonale et universitaire conserve les documents concernant la famille Visson, les activités professionnelles et culturelles d'Assia Visson, dont des tableaux, ainsi que les documents relatifs aux activités de Philippe Visson.
Le 18 novembre 1986, la BCU reçois deux palettes de transport avec les archives Visson. Les 24-26 novembre 1986, Martin Nathusius de la Fondation et Danièle Wastiel, conservatrice du Département des manuscrits de la BCU, procèdent au partage des archives selon la convention. Ce sont 2 cartons de correspondance, coupures de presse, livres et photos qui sont versés à la Fondation.
Le 1er novembre 1988, la BCU reverse 2 boîtes d'archives de correspondance et de papiers divers, pré-classés. Il sont suivis par 3 gros cartons de papiers "en vrac", le 3 novembre de la même année.
Le 19 décembre 1989, la BCU a remis encore "5 caisses" de documents André Visson à la Fondation.
Traitement
Un inventaire sommaire du fonds a été établi par Valérie Fontaine en septembre 1997.
En octobre 2021, il a été constaté que lors du partage du fonds entre les deux institution, un certain nombre de documents relatifs aux activités et à la personne d'André Visson se trouvent encore au Département des manuscrits de la BCU. De même, quelques documents concernant la famille sont conservés à la Fondation. Cela est sans doute dû au fait que les archives familiales souffrent souvant d'un manque d'identifiaction des conteneurs versés et un éparpillement des dossiers. Qui plus est, elles n'ont pas été constituées dans le but d'être scindées ainsi a posteriori. C'est pourquoi, dans la perspective d'avoir un apperçu complet des documents relatifs à André Visson, un inventaire des documents concernant André Visson déposés au Département des manuscrits a également été dressé par la Fondation en décembre 2021.
Entre octobre et décembre 2021, un inventaire complet de la partie du Fonds Visson déposée à la Fondation Jean Monnet a été effectué par Laure Torello.
Les documents en russe, majoritairement de la correspondance familiale, n'ont pas pu être déchiffrés.
Les documents signalés comme étant hors format dans l'inventaire ont été placés à la fin du fonds, dans deux boîtes de rangement à plat.
Trois boîtes d'origine ont été conservées, du fait de leurs qualités esthétiques : un répertoire de correspondance, une boîte qui contenait deux rames de papier pour machine à écrire et une boîte qui contenait les livres jugés précieux par André Visson.
Les livres ayant appartenu à André Visson ont étés catalogués (cote BAV) et sont disponibles à la consultation via le catalogue de la Fondation.