Dates | 1937 - 2001 |
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Cotes |
principale : APU Cote médiathèque : MPU Cote photothèque : PU Cote bibliothèque : BPU |
Localisation | CD.16.1 CD.16.2 CP.5.7 CM |
Importance matérielle | 4.48 mètres linéaires 7.59 mètres linéaires 40 boîtes d'archives 1 boîte de microfiches 3 livres 2 magazines 1 gros carton |
Langues des documents | français |
Copyright | Les droits relatifs à la propriété intellectuelle et au droit d'auteur restent appliqués aux documents décrits dans le présent inventaire. La diffusion des documents décrits dans cet inventaire doit faire l'objet d'une autorisation des ayants droits, ou, le cas échéant, de la Fondation. Les descriptions des documents de cet inventaire sont l'oeuvre de la Fondation Jean Monnet pour l'Europe et sont difusées sous licence Creative Commons CC BY-SA 4.0. |
Citation de la source | Fonds Pierre Uri, principale : APU. Lausanne : Fondation Jean Monnet |
Restriction d'accès | Libre |
Inventaires |
XML/EAD3
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Fonds Pierre Uri
Notice historique
Pierre URI (20 novembre 1911- 21 juillet 1992). Né à Paris dans une famille d’agrégés, ancien élève du lycée Henri-IV, entré à l’École normale supérieure à 17 ans, agrégé de philosophie à 21 ans, Pierre Uri part comme boursier à l’université américaine de Princeton, où il s’initie à l’économie politique. À son retour en France, il enseigne la philosophie dans les lycées de Lyon, Beauvais, Laon et Reims mais privé de son poste de professeur par le régime de Vichy, il s'inscrit à la faculté de Droit de Paris (1941) où il suit notamment les cours d'économie du professeur François Perroux. À la Libération, il devient son collaborateur à l'Institut de science économique appliquée (Isea) et contribue aux études sur les accords monétaires de Bretton-Woods et sur le revenu national.
En 1947, Uri est recruté par Jean Monnet au Commissariat général au Plan, où il dresse les premiers comptes de la Nation. Il est ensuite très impliqué dans la préparation de la déclaration Schuman, dans les négociations du traité de Paris 1950-1951) puis dans sa mise en œuvre à la Communauté européenne du charbon et de l’acier. Lors de l'installation de la Haute Autorité en août 1952, il part avec Monnet à Luxembourg comme directeur de la division Économie générale. Il joue un rôle essentiel dans l’introduction du Marché commun à la conférence de Messine, dans sa conception d’ensemble comme auteur du rapport Spaak puis dans les négociations des futurs traités de Rome. En 1959, n’ayant pu être nommé au niveau politique à la Commission, il démissionne de la Ceca. Après un bref passage de deux ans à la banque Lehman Brothers comme directeur pour l’Europe, il mène de front de multiples activités.
Comme expert international, il fait des missions dans tous les continents : il est l’auteur de rapports pour les Nations unies sur l’intégration économique en Amérique latine et en Asie ; il reste très présent dans les affaires européennes et il est président-rapporteur de plusieurs groupes de travail pour la Commission aussi bien sur la situation et les perspectives de développement économique dans la CEE que sur la capacité concurrentielle de la Communauté. Avec Robert Triffin, il élabore pour le Comité d'action pour les Etats-Unis d'Europe le projet d’un Fonds de réserve européen permettant à la Communauté d'organiser sa politique financière, un premier pas vers une monnaie commune.
Il est professeur à l’université Paris Dauphine comme il l’avait été à la création de l’ENA et exerce une mandature au Conseil économique et social. En parallèle, il est éditorialiste et écrivain : il a publié plus d’un millier d’articles, a contribué à de nombreux livres collectifs et il est l’auteur d’une quinzaine de livres avec pour préoccupations majeures l’enseignement, la fiscalité, l’Europe et le Tiers monde.
Dans les coulisses de la politique nationale, comme membre du Club Jean-Moulin puis du Parti socialiste, il a inspiré de nombreux programmes pour une gauche de gouvernement et, après avoir inventé la TVA en 1947, il a conçu plusieurs projets de réforme fiscale pour la France et pour l’Europe.
Contenu
Les documents présents dans ce fonds sont les archives personnelles de Pierre Uri. Elles sont notamment constituées des microfilms de ses archives conservées aux Archives historiques de l'Union européenne, à Florence, de livres, de contributions à des ouvrages collectifs, d’articles, de tirés à part, d’un dossier de papiers écrits par Pierre Uri relatifs à Jean Monnet, de 379 photographies, de 41 cassettes audios et d’une cassette vidéo.
Sources complémentaires
Fonds Pierre Uri aux Archives historiques de l'Union européenne , à Florence.
Une interview de Pierre Uri a été réalisée par Maria Grazia Melchioni en 1984, voir MMGM 16.
Historique de la conservation
La seconde donation est constituée des archives personnelle de Pierre Uri conservée jusqu'alors à l’ Institut des sciences mathématiques et économiques appliquées (ISMEA).
Acquisition
2014-09 | Don par les descendants de Pierre Uri. |
2015 | Don de documents en provenance de l'ISMEA |
Traitement
Le premier don, de 2014, a fait l'objet d'un inventaire détaillé à la pièce (cotes APU 1 à APU 6) couvrant 22 boîtes d'archives. Le second, de 2015, a été inventorié sommairement. Ils ont été rédigés par Philippe Klein.
L'inventaire des photographies a été rédigé par Philippe Klein en 2015.
En 2016, les deux inventaires des papiers, l'inventaire des photographies, une description des documents multimédias et un catalogue partiel des livres ont été regroupés en un seul document. Cette même année, une fiche de description du fonds a été rédigée au format XML/EAD3.
En juin 2017, la partie descriptive des documents multimédias a été transformée au format XML/EAD3 et intégrée au présent inventaire par Vincent Bezençon.
En juin 2018, la partie descriptive des photographies a été transformée au format XML/EAD3 et intégrée au présent inventaire par Vincent Bezençon.
En septembre 2018, l'inventaire des archives papier a été transformé au format XML/EAD3 et intégrée au présent inventaire par Vincent Bezençon.
Lors du traitement, une série de doubles a été mise de côté pour une future élimination.
Le fonds n'est pas microfilmé. Les documents audiovisuels et les photographies ont été numérisés respectivement, en 2016 et 2015 par la société NVP.
Il subsiste 2 musicassettes sans libellé qui n'ont pas été inventoriées.
Le don a fait l'objet d'une convention.