Dates | 19 mai 1934 - 14 mars 1986 |
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Cotes | principale : ARM |
Localisation | CD.07.3 CD.07.4 CP.5.4 |
Importance matérielle | 7.59 Mètres linéaires 60 Boîtes d'archives 7355 Pièces |
Langues des documents | français anglais allemand italien néerlandais |
Copyright | Les droits relatifs à la propriété intellectuelle et au droit d'auteur restent appliqués aux documents décrits dans le présent inventaire. La diffusion des documents décrits dans cet inventaire doit faire l'objet d'une autorisation des ayants droits, ou, le cas échéant, de la Fondation. Les descriptions des documents de cet inventaire sont l'oeuvre de la Fondation Jean Monnet pour l'Europe et sont difusées sous licence Creative Commons CC BY-SA 4.0. |
Citation de la source | Fonds Robert Marjolin, principale : ARM. Lausanne : Fondation Jean Monnet |
Restriction d'accès | Libre |
Inventaires |
XML/EAD3
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Fonds Robert Marjolin
Notice historique
Robert Marjolin naît le 27 juillet 1911 à Paris. Issu d'un milieu modeste, il est contraint de travailler dès l'âge de 14 ans. Il parviendra cependant à reprendre des études et à obtenir un diplôme équivalent au bac.
La rédaction d'une thèse sur les famines consécutives à la chute de Napoléon lui permet d'obtenir le diplôme de l'Ecole pratique des hautes études qui lui ouvre l'accès aux études supérieures. Il choisit d'étudier la philosophie. Il décroche ensuite une bourse Rockefeller, à Yale, où il étudie une année (1931-1932). Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, il obtient l'agrégation en sciences économiques.
Le 10 mai 1940, il est nommé statisticien auprès du Comité de Coordination franco-anglais, et en même temps promu au grade de sous-lieutenant.
En 1943, Charles de Gaulle charge Jean Monnet d'une mission d'achat aux Etats-Unis pour préparer le ravitaillement de la France. Robert Marjolin le rejoint à Washington. De 1945 à 1948, Robert Marjolin est l'assistant de Jean Monnet au Plan de ravitaillement et d'équipement de la France.
Il est ensuite secrétaire général de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) de 1948 à 1955.
Robert Marjolin travaille ensuite au cabinet du ministre français des affaires étrangères Christian Pineau. Parallèlement, il est professeur d'économie à l'université de Nancy. Au cabinet, il joue un rôle important dans la négociation du Traité de Rome signé le 25 mars 1957 instituant la CEE (Communauté économique européenne).
Au début des années 1960, il est conseiller économique du Comité d'action pour les États-Unis d'Europe.
Finalement il occupe la fonction de vice-président de la Commission de la Communauté économique européenne de 1958 à 1967.
Il décède en 1986.
Voir aussi la page Wikipédia de Robert Marjolin.
Contenu
Une partie substantielle des archives de Robert Marjolin est constituée de ses écrits, de ses discours, déclarations et cours, tout au long de ses activités de secrétaire général de l'OECE, d'économiste, de professeur, de conseiller d'affaires, d'expert et d'académicien.
La collection de ses articles commence dans l'entre-deux-guerres avec une série de contributions à la revue L'Europe Nouvelle (1934-1939).
D'importants dossiers reflètent la genèse de l'OECE, les activités du Comité de coopération économique européenne et les travaux de l'OECE jusqu'en 1955. D'autres traitent des origines du Marché commun, des travaux de la Commission Vernet, du débat suscité en France lors de l'établissement du Marché commun et son fonctionnement jusqu'à la crise de 1965.
La documentation des débuts comprend également des dossiers sur la conférence de Bruxelles et sur Euratom, complétés par les réactions des milieux privés à la fois à Euratom et au Marché commun. La question de l'union économique et monétaire constitue un autre sujet d'intérêt, illustré de 1958 à 1985.
Les archives sont complétées par une correspondance générale qui couvre essentiellement la période 1967-1974. Enfin, la préparation, la rédaction et la publication des Mémoires de Robert Marjolin constituent un dernier volet important des archives.
Sources complémentaires
Voir aussi ses mémoires : MARJOLIN, Robert, 1986. Le Travail d’une vie : mémoires, 1911-1986. Paris : Robert Laffont. 445 pages.
Une interview de Robert Marjolin a été réalisée par Maria Grazia Melchioni en 1984, voir MMGM 10.
Acquisition
Les archives ont été données à la Fondation par Elise Guidoni-Marjolin et Robert Jacques Marjolin, fille et fils de Robert Marjolin.
Le principal dont est arrivé de Paris à la Fondation, le 2 octobre 1986, sous la forme de 17 cartons (2 mètres cubes). C'est la société Lavanchy SA qui a été chargée du transport. Le don contenait notamment 59 photographies.
Le 11 janvier 2008, un second versement a eu lieu par les mêmes enfants de Robert Marjolin. Le versement contenait des coupures de presse sur Robert Marjolin couvrant la période 1932-1967, de la corespondance et 177 photographies. Suite à ce versement, il a été signé, le 22 décembre 2008, une convention de donation couvrant l'entier des archives.
Traitement
En 2016, l'entier du fonds papier a été désacidifié par la société Nitrochemie Wimmis AG, à Wimmis (Berne), cette opération a pu être faite grâce au soutien de la Lotterie Romande.
Inventaire des archives papier converti en XML/EAD3 de façon semi automatisée par Vincent Bezençon en octobre 2018.
Le fonds est microfilmé.
Les boîtes portent une cote erronée : AMR au lieu de ARM.
En 2020, la description des photographies et leur digitalisation au format TIFF a été réalisée par Philippe Klein. Leur intégration au présent inventaire à été rélaisé par Vincent Bezençon en janvier 2024.
En 2022, les microfiches du fonds on été scannées de manière semi-automatique pour produire des fichiers TIFF. Ceux-ci ont ensuite été transformés en PDF avec OCRisation.
La série d'articles parus dans la presse ARM 26/1/6-16 a été scannée en juin 2024, les versions des microfilms étant illisibles. Lors de l'opération, il a été constaté que les journaux étaient stockés pliés et que le papier sur les pliures était fortement détérioré (trous, déchirures). Cet état de fait n'est pas nouveau, le premier document ayant subit une réparation de fortune avec du scotch de bureau à un moment indéterminé mais sons doute lors de l'inventaire. Réparation qui n'a pas amélioré les choses, elle a été laissée en l'état. Les documents sont dorénavant stockés à plat dans une boîte hors format portant la cote HF.02.